Définitivement adoptée le 15 février 2018, la loi Orientation et réussite des étudiants a créé la nouvelle plateforme d’affectation dans l’enseignement supérieur, Parcoursup. Désormais, un étudiant peut recevoir trois réponses à un de ses vœux de formation dans l’enseignement supérieur : Oui, Non et « Oui Si ».

Cette dernière réponse doit lancer un parcours d’accompagnement personnalisé de l’étudiant vers l’obtention de sa licence. Il peut prendre la forme d’un semestre de remise à niveau, de cours en ligne,…

Le Premier ministre, Edouard Philippe a annoncé le 30 août 2018 devant la Conférence des présidents d’université que 135 000 bacheliers avaient accepté une proposition « Oui Si » et bénéficieront d’un accompagnement personnalisé. Citée par Ouest-France, Orlane François la vice-présidente de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), le premier syndicat étudiant, a averti que plusieurs universités n’avaient répondu aucun « Oui Si » pour éviter d’avoir à mettre en place de tels parcours.

En lycée professionnel, le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a déclaré le 28 mai que 2000 places en « classes passerelles » seraient mises en place à partir de la rentrée 2018. Ces « sas » d’entrée dans l’enseignement supérieur sont la traduction d’une réponse « Oui si » de la nouvelle plateforme Parcoursup.

Les bacheliers professionnels concernés bénéficieront d’une remise à niveau d’un an avant leur entrée dans l’enseignement supérieur : cité par Les Echos, le ministère de l’enseignement supérieur indiquait que "leur place en BTS [serait] quasiment assurée" après la classe passerelle.