Généraliser Erasmus et l'étendre aux apprentis

Promesse non tenue

Promesse non tenue d'Emmanuel Macron

 

Le 10 novembre 2017, la ministre du travail Muriel Pénicaud a lancé une concertation sur la réforme de l’apprentissage. A cette occasion, elle a expliqué avoir confié au député européen centriste Jean Arthuis de plancher sur la question d’un Erasmus de l’apprentissage, pour que les apprentis français puissent se former dans d’autres pays européens.

Jean Arthuis a remis son rapport en janvier 2018. Il identifie les freins à la généralisation de l’apprentissage en Europe et formule des propositions pour les lever, pour atteindre l’objectif de 15 000 apprentis par an bénéficiaires du programme Erasmus Pro à la fin du quinquennat.

L’eurodéputé propose notamment la mise en veille de certaines dispositions du contrat d’apprentissage pendant la phase de mobilité : la rémunération de l’apprenti (une compensation financière serait alors versée par un Organisme paritaire collecteur agréé), le paiement des cotisations sociales ou l’obligation de lui fournir une formation professionnelle. Pour Jean Arthuis, cela facilitera « l’acceptation de cette mobilité par l’entreprise signataire du contrat ».

Jean Arthuis ouvre aussi la porte à des échanges d’apprentis pour les territoires d’Outre-mer, mais dans leurs bassins océaniques. « Il apparaît judicieux de rechercher des mobilités pour les apprentis dans des entreprises situées dans le même périmètre » ajoute l'eurodéputé.

Type de promesse : Projet présidentiel

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