"Nous mènerons à bien les consultations institutionnelles prévues en Nouvelle-Calédonie."
Promesse tenue d'Emmanuel Macron
La Nouvelle-Calédonie fait partie des 17 dernières colonies de la planète, selon l’ONU. Comme le prévoit l’accord de Nouméa de 1998, un référendum sur l’indépendance de l’archipel a été organisé le 4 novembre 2018.
La question posée était la suivante : « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? »
Les électeurs ont répondu « non » à 56,7% des voix, et la Nouvelle-Calédonie va donc rester française.
« Les électeurs ont pu choisir souverainement, en connaissance de cause, la relation entre la Nouvelle-Calédonie et la France » a déclaré Emmanuel Macron.
Néanmoins, le score des indépendantistes était bien plus élevé que prévu. L’accord de Nouméa prévoit également qu’en cas de victoire du « non » ce 4 novembre, un deuxième référendum pourrait être organisé dans les deux ans, soit en 2020, à la demande d’un tiers des membres du Congrès calédonien.
Si le « non » venait à l’emporter à nouveau, un troisième référendum pourrait être tenu.