Plus d'autonomie pédagogique pour les établissements et les enseignants

Promesse non tenue

Promesse non tenue d'Emmanuel Macron

En août 2018, le gouvernement a annoncé la création d’une nouvelle instance d’évaluation du système éducatif. Dans un rapport de décembre 2017, la Cour des comptes a dénoncé l’incapacité du système éducatif français à s’évaluer, et ciblait la faiblesse des moyens consacrés à l’évaluation (5 millions d’euros). Les sages réclamaient une nouvelle instance avec « des pouvoirs autonomes de validation, d’investigation et de publication ». Le projet de loi « pour une école de la confiance », en discussion à l’Assemblée en février 2019, crée officiellement cette nouvelle instance (article 9) : le Conseil d’évaluation de l’école. Il est composé de douze membres : deux députés, deux sénateurs, quatre représentants du ministre de l’Education nationale et quatre personnalités choisies par ce dernier pour « leur compétence en matière d’évaluation ou dans le domaine éducatif ». Ce Conseil « intégrera en partie les attributions actuelles du Conseil national d’évaluation du système scolaire » (CNESCO), créé sous le quinquennat de François Hollande. La nouvelle instance est déjà critiquée, ses détracteurs ciblent son manque d’indépendance avec huit membres sur douze nommés ou contrôlés par le ministre de l’Education nationale. La création du Conseil d’évaluation de l’école devrait s’accompagner d’une autonomie renforcée des établissements scolaire. Le ministère de l’Education nationale a annoncé une augmentation des postes à profil, dont le recrutement est confié au chef d’établissement.

Type de promesse : Projet présidentiel

Mots-clés : école