Prime de 1 000 euros pour acheter un véhicule moins polluant

Promesse tenue

Promesse tenue d'Emmanuel Macron

Pour rappel, il existe deux aides à l'achat de véhicules peu polluants, cumulables entre elles : le bonus écologique et la prime à la casse. Le premier (qui peut également être un malus si le véhicule pollue trop) date de 2008. Le système dit de prime à la casse est bien plus ancien, puisqu’il a été instauré dès 1994 sous Edouard Balladur. La prime à la conversion est la suite de ce système et a été instauré par Ségolène Royal en 2014. La prime à la conversion a été mise en place au 1er janvier 2018. Cette prime peut aller jusqu’à 2000 € pour les ménages les plus modestes. Surtout, elle intègre pour la première fois les véhicules d’occasion, or « 70 % des immatriculations annuelles de véhicules légers sont des véhicules d’occasion », selon François Mondello, président de l’Alliance nationale des experts automobiles (Anea). Pour pallier le mécontentement sur la hausse des prix du carburant, Edouard Philippe a annoncé le 14 novembre 2018 que cette prime sera doublée, et élargie à 20% des ménages les plus modestes. Mais à l’été 2019, le gouvernement a durci les conditions d’accès du dispositif, victime de son succès. Aujourd’hui, il est possible de bénéficier jusqu'à 3 000 € pour l'achat d'un véhicule thermique et jusqu'à 5 000 € pour l'achat d'un véhicule électrique ou hybride rechargeable. Ainsi, Emmanuel Macron et ses ministres de l’écologie ont donc davantage adapté un système existant que créer une nouvelle prime.

Type de promesse : Projet présidentiel

Mots-clés : énergie