Fixer un délai maximum d'une demi-heure pour accéder aux soins d'urgence

Promesse inévaluable

Promesse inévaluable de François Hollande

L'accès aux soins d'urgence

La promesse répétée

Promesse trop impréciseLe 18 octobre 2012, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a repris sur LCP l'engagement de François Hollande, en promettant que personne ne soit à moins de 30 minutes d'un centre d'urgence en 2015.

Deux jours plus tard, au lendemain du drame de l'accouchement sur l'autoroute dans le Lot, François Hollande a répété qu'"aucun Français ne doit se situer à plus de 30 minutes de soins d'urgence".

Il est malheureusement impossible, en fin de quinquennat, de tirer un bilan quantitatif de cette promesse, faute de données chiffrées disponibles.

Les mesures du quinquennat

On peut toutefois relever que Marisol Touraine, la ministre de la santé, a lancé pendant le quinquennat deux "pactes territoire santé" contenant plusieurs mesures pour lutter contre les déserts médicaux. Parmi elles, la création d'un millier de maisons de santé pluridisciplinaires, la création ou le renforcement d'aides à l'installation des professionnels dans les zones sous-dotées , l'augmentation du numerus clausus et la formation à l'urgence de 580 médecins correspondant du Samu.

Les pompiers exaspérés

En juin 2014, la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF) a dénoncé "la contradiction totale entre les directives données par le président de la République pour améliorer l'organisation du secours d'urgence aux personnes et l'action du ministre de la Santé". Les pompiers reprochent un manque de coopération et de concertation du gouvernement, mais aussi l'utilisation en cas d'urgence d'hélicoptères appartenant à des compagnies privées.

Maternité de La Seyne sur Mer

Promesse briséeLe 21 octobre 2012, la ministre de la Santé Marisol Touraine assure que le dossier a été rouvert, mais qu'une réouverture de la maternité "n'est pas d'actualité".

Le 13 juin 2013, le collectif varois de défense de l'accès aux soins dépose une pétition en préfecture pour dénoncer l'inertie du gouvernement sur le dossier de la réouverture de la maternité.

Maternité des Lilas

Promesse tenueLe 3 juin 2013, une lettre de l'ARS (Agence régionale de santé) met sur la table le déficit structurel de 2 millions d'euros de l'établissement et regrette l’impossibilité de réaliser le chantier de reconstruction-extensionMais le 26 juin 2013, pressé par la mobilisation d'un collectif de soutien, le cabinet de Marisol Touraine accepte de reporter la décision définitive au 15 septembre : l’impossibilité d’implanter le projet médical de la Maternité des Lilas dans les locaux du CHI de Montreuil devra être démontrée. 

Le désaccord persistant, l’Autorité régionale de santé (ARS) a missionné en septembre 2013 le professeur René Frydman pour étudier "en toute indépendance" l’hypothèse d’un déménagement de la maternité à Montreuil. Son rapport ne tranche pas entre reconstruction de la maternité et déménagement à l'hôpital de Montreuil.

L'option de Montreuil a finalement été écartée, et c'est un autre projet qui a été choisi : la reconstruction de la maternité sur le site de la clinique Floréal, à Bagnolet. Soutenu par les salariés, le projet a été validé en octobre 2015 par le ministère de la Santé. Le déménagement est prévu pour 2018.

Promesse en cours

Le dispositif doit être mis en place d'ici la fin 2015.

Type de promesse : Projet présidentiel

Mots-clés : déserts médicauxSantémédecins