Améliorer la traçabilité avec un étiquetage obligatoire, à terme, sur les viandes utilisées dans les produits cuisinés
François Hollande au salon de l'agriculture, le 23 février 2013.
François Hollande lance cette promesse dans le contexte du scandale de la viande de cheval dans des plats cuisinés, comme les lasagnes.
Promesse tenue de François Hollande
En mars 2016, Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture, a obtenu le feu vert de la Commission européenne pour expérimenter du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2018 l'étiquetage des produits contenant viande ou lait. Un décrêt est pris le 19 août 2016 pour lancer l'expérimentation.
Les distributeurs ont jusqu'au 31 mars 2017 pour écouler leurs anciens stocks. Les produits distribués dans le cadre de l'expérimentation devront indiquer "l'origine du lait et de la viande utilisés comme ingrédients dans les denrées alimentaires transformé", précise le ministère de l'Economie.
A l'issue de ces deux ans, la France devra transmettre un rapport sur l'expérimentation à la Commission européenne.
Le seuil obligatoire obligeant l'étiquetage de l'origine des viandes dans les produits transformés est fixé par un arrêté du 30 septembre 2016 à 8 % et à 50 % pour le lait. Au-delà, les plats préparés doivent mentionner l'origine nationale du produit étranger. Pour la viande, cela concerne le pays de naissance, d'élevage et d'abattage des animaux. Pour le lait, le pays de collecte, de conditionnement et de transformation.
L'association Familles rurales a déploré un seuil "trop haut" de 8% : de nombreux plats préparés (raviolis, pâtes bolognaises) en contiennent moins. De plus, "pour les produits contenant entre 8 et 10 % de viande, la tentation sera grande pour certains industriels d'adapter leurs recettes pour échapper à cette obligation d'étiquetage", s'inquiète l'association.
Type de promesse : Annonce de mandat
Thèmes : Agriculture, mer et ruralité
Mots-clés : AgricultureUnion européenne