Couper les aides à l’exportation accordées aux centrales à charbon

Promesse partiellement tenue

Promesse partiellement tenue de François Hollande

Seules certaines centrales concernées

En septembre 2015, quelques mois avant la COP 21, le Premier ministre Manuel Valls a annoncé la suppression "immédiate" des crédits exports pour tous les nouveaux projets de centrale à charbon mais uniquement ceux "qui ne sont pas dotés d'un dispositif de capture et stockage de CO2".

La ministre de l'Environnement Ségolène Royal a par ailleurs proposé à Alstom, principal bénéficiaire, de convertir ces aides en financements directs pour des investissements dans les énergies renouvelables.

Un accord international a minima

Le 18 novembre, un accord entre l'Union européenne et 8 pays de l'OCDE – l’Australie, le Canada, la Corée, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, les États-Unis, et la Suisse – a été trouvé pour réduire les aides à l'export de centrales à charbon à compter de 2017.

La France a défendu contre l'Allemagne un accord contraignant. Comme pour le dispositif français, les centrales disposant d'un système de captation du CO2 ne sont pas concernées par cet accord. De plus, pourront toujours bénéficier d'aides les centrales "sous-critiques" des pays en voie de développement ; ou encore, les centrales "supercritiques" (réputées "propres") des zones subissant la "précarité énergétique". Des exceptions désirées par les lobbys industriels.

Type de promesse : Annonce de mandat

Mots-clés : charbonEnvironnementénergie