Les exonérations fiscales

En décembre 2014, François Hollande a lancé un message clair à l’occasion d’une visite à l’Insep : l’Etat doit favoriser fiscalement l’organisation de compétitions sportives. « L’Etat est présent. Il l’est avec les fédérations, il l’est sur le plan fiscal pour permettre que de grandes compétitions soient organisées dans notre pays », a-t-il déclaré.

Le gouvernement français s'est plié à l'exonération fiscale exigée par l'UEFA pour organiser l'Euro 2016 – générant un manque à gagner d'environ 300 millions d'euros. Mais puisque l’Euro en a bénéficié, les représentants d’autres sports ont demandé que la mesure leur soit également appliquée.

Le décret publié à l'été 2015 a finalement exonéré les évènements suivants : l'Euro de basket-ball masculin 2015, l'Euro-2016 de football, le Mondial de hand messieurs 2017, le championnat du monde de hockey sur glace masculin 2017, la Ryder Cup 2018 et la Coupe du monde féminine de football 2019. Patrick Kanner, ministre des Sports, a jugé cette décision « équitable, dans la mesure où les sports les plus médiatisés ne sont pas les seuls concernés ». Il estime que les manques à gagner fiscaux sont compensés par les retombées économiques.

Incertitudes sur les JO 2024

Le 23 juin 2015, la ville de Paris a officialisé en grandes pompes sa candidature à l'organisation des Jeux 2024, comme le souhaitait François Hollande. Face à Budapest, Boston ou Hambourg, la délégation française soutenue par le gouvernement et la mairie de Paris prévoit des jeux économiques, avec un budget de 6,2 milliards d'euros. L'annonce de la ville gagnante interviendra après le départ de François Hollande de l'Elysée, en septembre 2017.

Les autres grands événements

Si de nombreux événements sportifs internationaux ont été organisés en France pendant le quinquennat, il est difficile de mettre ce constat au crédit de l'action du gouvernement de François Hollande, d'autant que sa promesse était relativement imprécise.