Favoriser, par de nouvelles négociations, la paix et la sécurité entre Israël et la Palestine

Promesse inévaluable

Promesse inévaluable de François Hollande

François Hollande s'est rendu en Israël et dans les territoires palestiniens du 17 au 19 novembre 2013. Devant la Knesset, le parlement israélien, il a plaidé pour un arrêt de la colonisation des Territoires occupés et pour un partage de Jérusalem comme capitale des deux États. Devant le président palestinien Mahmoud Abbas, il a appelé à faire preuve de "réalisme sur tous les sujets", et particulièrement sur le retour des réfugiés palestiniens. Cette position correspond à celle de son prédécesseur, Nicolas Sarkozy.

Lors de son intervention sur le plateau de France 2 quelques jours auparavant, le 4 décembre 2014, le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, est allé plus loin en précisant les étapes d'une prochaine reconnaissance de l'État palestinien par la France. Pour le ministre, il faut "une résolution des Nations unies définissant bien les paramètres", accompagnée "d'un appui international". Si, dans un délai de deux ans, ces étapes ne sont pas remplies, "il y aura une reconnaissance unilatérale de la France" en 2016. 

Pas de reconnaissance automatique

Le nouveau ministre des affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, nommé en février 2016, prend ses distances avec son précesseur. En déplacement en Egypte le 9 mars, le ministre déclare que la France ne reconnaitrait pas "automatiquement" l'Etat palestinien. "Il n'y a pas de préalable" a enchainé le chef de la diplomatie française, en réponse à une question d'un journaliste.

Le 22 mai, en déplacement en Israël et avant sa rencontre avec son homologue israélien Benjamin Netanyahou, le Premier ministre Manuel Valls a appuyé la position de Jean-Marc Ayrault en prenant également ses distances avec la reconnaissance automatique d'un Etat palestinien en cas d'échecs des négociations. 

Mais pour l'heure, pas de négociations en vue. La France souhaitait organiser une conrérence pour la paix avant la fin de l'année 2016, mais s'est heurtée au refus catégorique d'Israël d'y participer. Le gouvernement de Netanyahu a dit privilégier les négociations directes avec les Palestiniens.

Conférence en janvier 2017

La France a organisé le 15 janvier 2017 une conférence rassemblant les représentants de 75 pays et organisations internationales, à l'exclusion des parties concernées, et "qui vaut surtout pour le symbole", selon l'analyse du quotidien La Croix.

A cette occasion, François Hollande a déclaré que « la solution des deux États n’est pas le rêve d’un système d’hier. C’est encore, c’est toujours l’objectif de la communauté internationale » pour régler le conflit israélo – palestinien. La Croix précise que plus de 70 pays ont réitéré solennellement leur engagement en faveur de deux États, israélien et palestinien, lors de cette réunion.

Difficile toutefois de considérer que François Hollande a "favorisé" la paix et la sécurité "entre Israël et la Palestine" par son action.

Promesse en cours

Type de promesse : Projet présidentiel

Mots-clés : IsraëlPalestineMoyen-orientpaixguerre