Le 6 juillet 2015, les conclusions de la concertation pour l’élaboration d’un Plan national de vie étudiante sont remises à Najat Vallaud-Belkacem et Thierry Mandon. Il s’agit alors de 54 propositions de simplifications de la vie des étudiants pour améliorer la réussite, l’autonomie des étudiants et l’accessibilité à l’enseignement supérieur. Le ministère annonce déjà le gel du montant des droits d’inscription à la rentrée universitaire 2015.

Pour réaliser ces objectifs, les propositions se découpent en quatre thèmes :

• Simplification des démarches des étudiants
• Amélioration des conditions de vie et d'étude des étudiants
• Renforcement de l'accès aux soins des étudiants
• Favoriser la vie de campus et l'engagement des étudiants

A partir de ces propositions, François Hollande présente en octobre 2015 le Plan national de vie étudiante. Sur les 54 mesures soumises par la concertation de l’été 2015, 35 mesures ont été retenues. Elles s’articulent en trois thèmes principaux et avaient pour échéance la rentrée 2016 :

• Simplifier les démarches des étudiants et renforcer l’accès aux droits. Création d’un portail numérique unique pour dématérialiser et centraliser les démarches des étudiants français et étrangers, généralisation des cartes d’étudiants multiservices, …
• Améliorer les conditions de vie et d’études. Développement d’offre d’emplois pour étudiants, faciliter et reconnaitre le statut d’étudiant salarié, développer les centres de santé universitaires, améliorer la prévention auprès des étudiants, …
• Dynamiser la vie de campus et l’engagement des étudiants. Faciliter l’accès aux différents services d’une université, encourager la consultation des étudiants sur la politique des établissements, favoriser les engagements et les pratiques sportives ou culturelles des étudiants…

Ce plan national pour la vie étudiante a été reçu globalement positivement par les associations étudiantes. La Fage a jugé ces mesures "utiles et attendues", "autant de leviers concrets et utiles à la réussite et à l’endiguement de la précarité que rencontrent les étudiants." L'Unef, tout en saluant certaines dispositions, était plus mesuré.