L'Elysée ne commandera plus de sondages
la phrase, figurant initialement dans l'interview de François Hollande au JDD du 15 avril 2012, a été coupée, mais figure dans la version envoyée à l'AFP, et a été reconfirmée ensuite par l'entourage du président.
Souhaitant rompre avec les pratiques de son prédecesseur, François Hollande s'était engagé à ne plus commander de sondages aux frais du contribuables.
Promesse tenue de François Hollande
Selon une information du Parisien du 13 septembre 2012, l'Elysée devait signer une convention avec le Service d’information du gouvernement (SIG) pour pouvoir commander par son intermédiaire des sondages sur l’image et l’action du chef de l’Etat. L'information avait été confirmée par Philippe Guibert, le nouveau chef du SIG. La convention n'a finalement pas été signée.
L'hebdomadaire L'Express indique que la somme d'1,74 million d'euros a été dépensée en 2012, puis en 2013 pour divers sondages réalisés par le SIG, service rattaché à Matignon. Sur le papier, l'Elysée ne commande pas de sondage au SIG, comme l'affirme le SIG à l'hebdomadaire, qui s'intéresse en juillet 2013 au respect de cette promesse.
De son côté, la Cour des Comptes a affirmé, dans son rapport sur la gestion de l'Elysée publié en juillet 2016, qu'il "n’a pas été réalisé de sondage d’opinion, ni fait appel à un cabinet de conseil en 2015".
Prise à la lettre, la promesse semble donc bien tenue pour ce qui concerne l'Elysée.
En revanche, Matignon aurait commandé pour plusieurs milliers d'euros de sondages sur la popularité et l'image de Manuel Valls, révèle l'émission "Envoyé spécial" en avril 2017.
Le SIG a confirmé avoir dépensé plusieurs centaines de milliers d'euros de sondages consacrés entièrement ou partiellement à "l'image" des Premiers ministres Jean-Marc Ayrault puis Manuel Valls, indique le quotidien Le Parisien. D'après des factures, ce service a dépensé durant le quinquennat en moyenne 240 000 euros par an à ce type d'enquêtes.
Type de promesse : Engagement écrit de campagne
Mots-clés : sondagesElyséeMatignongouvernementcommunicationService d'information du gouvernement