Indexer le SMIC non seulement sur les prix, mais, aussi sur une part de la croissance

Promesse non tenue

Promesse non tenue de François Hollande

Le 10 juillet 2012, en clôture de la conférence sociale, Jean-Marc Ayrault a confirmé qu'une réforme du Smic serait mise en place avant la fin de l'année, après une concertation entre un groupe de travail interministériel et les partenaires sociaux.

Finalement, la réforme a pris la forme d'un décret, présenté le 6 février 2013 en Conseil des ministres : contrairement à la promesse de François Hollande, il ne prévoit pas d'indexation sur la croissance, car le système présente "beaucoup d'inconvénients". Il modernise les deux pilliers de calcul du smic :

  • L'évolution des prix hors tabac, pour les ménages urbains dont le chef de famille est ouvrier ou employé, est remplacée par l'inflation mesurée pour les ménages du premier quintile de la distribution des niveaux de vie, c'est-à-dire des 20% des ménages ayant les revenus les plus faibles.
  • L'indexation sur la moitié du gain de pouvoir d'achat du salaire horaire ne se base plus seulement sur les ouvriers, mais aussi sur les employés

La croissance du PIB ne sera qu'un "élement d'appréciation" lors d'éventuels "coups de pouce". A noter que le petit coup de pouce de 2012 sur le SMIC aura été le seul du quinquennat.

Calendrier en retard

La réforme devait intervenir avant la fin de l'année 2012.