





Créer une Fédération nationale de l'islam de France pour distribuer des avantages fiscaux
Créer une Fédération nationale de l'islam de France regroupant des associations cultuelles locales créées dans le cadre posé par la loi de 1905.
Ces associations, qui pourront recevoir des dons et legs dans des conditions fiscales avantageuses, permettront de financer la rénovation et la construction de mosquées et la formation d'imams. Il faut encourager l'engagement de nouvelles générations de musulmans, qui sont nés, ont grandi et travaillent en France, dans la gestion du culte musulman.
Les associations qui feront des demandes de subvention soient en harmonie avec les valeurs de la France, sous peine de sanctions.
Les dons provenant de l’étranger qui dépassent 10 000 euros devront être déclarés au fisc.
Créer des formations d'imams et des diplômes universitaires.
Promesse non tenue
Emmanuel Macron a proposé en novembre 2020 aux représentants de l’islam la signature d’une “charte des principes” de l’islam de France, qui vise à réaffirmer le respect des principes de la République et de laïcité et proscrit « l'ingérence » d'États étrangers.
Dans un premier temps, seule une partie des fédérations musulmanes françaises ont signé cette charte. Les trois dernières fédérations turques récalcitrantes (l’association ultrarigoriste Foi et Pratique, le Millî Görüs et le Comité de coordination des musulmans turcs de France) l’ont fait en janvier 2022.
Les dissensions au sein du Conseil français du culte musulman (CFCM) ont toutefois empêché la mise en place d’une véritable “fédération nationale de l’islam de France”. Deux projets concurrents d’instances représentatives ont en effet vu le jour :
Le “comité national des imams” a été lancé en novembre 2021 par le Rassemblement des musulmans de France (RMF), l’Union des mosquées de France (UMF), les Musulmans de France, la Fédération française des associations islamistes d’Afrique, des Comores et des Antilles (FFAIACA) et la Grande Mosquée de Paris, qui avaient tous les cinq quitté le bureau du CFCM en mars 2021. Ce comité, présidé par l'imam Ba Amadou, vise à “labelliser” les imams et, à terme, à mettre en place un véritable statut de l’imam.
Un “conseil national des imams” devait par ailleurs été lancé début 2022 par le CFCM (un rendez-vous repoussé à cause de la crise sanitaire). Le CFCM a toutefois perdu l’appui du gouvernement, qui ne le considère plus comme un interlocuteur.
Emmanuel Macron a donc échoué à mettre en place une véritable fédération de l’islam de France, pouvant bénéficier de subventions, d’avantages fiscaux ou mettre en place des formations reconnues par l’Etat.
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