





Former et accompagner les aidants à la dépendance
Nous permettrons aux aidants de mieux se former ou d'être accompagnés.
Nous faciliterons les démarches administratives que réalisent les aidants pour leurs aînés. Par exemple, lors de l'entrée dans un EHPAD, y compris de façon temporaire, nous leur proposerons systématiquement de devenir « personne de confiance ».
Nous permettrons le don de RTT entre collègues pour les aidants dans les entreprises.
Nous favoriserons la création d'hébergements temporaires pour « aider les aidants » et nous encouragerons le « baluchonnage », c'est à dire l'intervention d'une tierce personne au sein du domicile des personnes âgées.
Promesse non tenue
Le 23 octobre 2019, le gouvernement a présenté un plan pour le soutien des proches aidants sur la période 2020-2022.
400 millions d’euros ont été débloqués par le gouvernement pour cette période de 3 ans.
La stratégie du gouvernement comprend six priorités et 17 mesures d’aides, d’accompagnements et d’aménagements pour les aidants.
La principale d’entre elles concerne l’indemnisation par la Sécurité sociale du congé que prendra un salarié qui interrompt son activité professionnelle pour s’occuper d’une personne handicapée ou âgée.
Pour l’heure, aucune mesure n’a été adoptée pour la formation des aidants, comme l’indiquait la promesse du candidat Macron.
Plusieurs fois repoussé, le projet de réforme en faveur du grand âge - censée encadrer plus largement la question de la dépendance - devait être présenté à l’été 2020, avant que ne surgisse la pandémie de Covid-19.
Ce projet de loi "grand âge et autonomie" n'aura pas été mis à l'ordre du jour du quinquennat d'Emmanuel Macron. De nombreuses fédérations et assocations du secteur ont lancé une pétition et ont appelé les candidats à l'élection présidentielle de 2022 à s'engager à mettre en oeuvre cette réforme.
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