Modifier le numerus clausus des professions de santé

Promesse tenue

Promesse tenue d'Emmanuel Macron

La loi d'organisation et de transformation du système de santé, dit "loi santé", a été définitivement adoptée par le Parlement le 16 juillet 2019. Elle prévoit, entre autres, la suppression de la Première année commune aux études de santé (Paces) et du "numerus clausus" à partir de la rentrée 2020. Créé en 1971, le numerus clausus est le concours qui limite le nombre d'étudiants admis en deuxième année de médecine, dentaire, pharmacie, et maïeutique (sage-femme). Le pourcentage d'admis était jusqu'ici défini par la profession. Désormais, il sera déterminé par les universités, selon les capacités et les besoins des territoires. Chaque année, près des trois quarts des étudiants échouent à décrocher une place en deuxième année. Selon Agnès Buzyn, la ministre des Solidarités et de la Santé, cette réforme devrait aboutir à l'augmentation de "20% du nombre de médecins formés". Son objectif principal est de lutter contre les déserts médicaux. Un an avant l'entrée en vigueur de la réforme, à la rentrée 2019, le numerus clausus a été relevé de 10%. Près de 15 000 places ont été ouvertes, c'est 1 405 de plus qu'en 2018.

Type de promesse : Projet présidentiel

Mots-clés : médecinsnumerus claususdéserts médicaux