Nouvelle stratégie portuaire
Afin de faire des ports français les principales portes d'accès à la France, nous établirons une nouvelle stratégie portuaire nationale, alliant Grands ports maritimes et ports décentralisés et secondaires.
Pour une chaîne logistique intermodale, attractive et écologique, nous prioriserons des actions de modernisation ferroviaire à travers SNCF Réseau et les interfaces avec les voies navigables. [...]
Nous garantirons une meilleure fluidité de ces marchandises, en améliorant toutes les procédures administratives et douanières, afin que notre offre portuaire soit de performance mondiale. Nous renforcerons le cabotage au niveau français et européen.
Nous simplifierons la gestion du foncier portuaire pour favoriser l'émergence d'espaces industrialo-portuaires permettant un développement accéléré. Nous créerons une autorisation simplifiée d'installation pour lutter à armes égales avec les autres ports européens.
Promesse partiellement tenue d'Emmanuel Macron
Le 22 janvier 2021 au Havre, le comité interministériel de la mer (CIMer) a adopté une “stratégie nationale portuaire” composée de quatre mesures phares. Parmi ces mesures, on retrouve le lancement du projet HAROPA, fusion des ports du Havre, de Rouen et de Paris dans un unique établissement public. Ce projet, définitivement mis en place quelques mois plus tard, est financé à hauteur de 1.45 milliards d’euros sur la période 2020-2027 et vise à améliorer la compétitivité des ports français.
Toutefois, dans un rapport rendu le 7 avril dernier, les sénateurs Martine Filleul et Didier Mandelli estiment que ce plan “n’aborde pas la modernisation de la gouvernance des ports français de manière robuste”. Le Sénat critique ainsi le manque d’ambition de la nouvelle stratégie nationale portuaire, regrettant qu’aucun projet et investissement similaire à celui d’HAROPA ne soit prévus dans d’autres grands ports français.