





Ouvrir l'assurance-chômage aux salariés qui démissionnent
Nous ouvrirons les droits à l'assurance-chômage aux salariés qui démissionnent. [...] La contrepartie de ces droits nouveaux sera un contrôle accru de la recherche d'emploi, pour lequel les moyens de Pôle Emploi seront renforcés et les sanctions rendues justes et crédibles
Promesse partiellement tenue
L'assurance-chômage ne deviendra pas "universelle", elle ne sera finalement qu'élargie. Alors qu'Emmanuel Macron avait promis d'en faire bénéficier l'ensemble des salariés démissionnaires, la réforme a été revue à la baisse. La ministre du travail, Muriel Pénicaud a annoncé la nouvelle dans un entretien au Parisien le 2 mars 2018. Entre 20 000 et 30 000 salariés démissionnaires pourraient bénéficier de ce dispositif d'assurance sociale. Soit 3% du million de travailleurs qui démissionnent chaque année.
Le démissionnaire devra également répondre à des conditions comme l'existence d'un projet professionnel, une nouvelle formation ou la création d'une entreprise. Une commission régionale sera chargée d’en vérifier son caractère « réel et sérieux ». Six mois plus tard, celui qui a quitté son emploi sera contrôlé pour s’assurer de la bonne marche de sa reconversion.
Le coût de la mesure sera donc moins élevé que prévu. Loin des 3 à 5 milliards d'euros estimés par le ministère du travail, elle ne devrait représenter que 180 millions d'euros.
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