Plan d'urgence pour les investissements de rénovation (rail et route)

Promesse non tenue

Promesse non tenue d'Emmanuel Macron

Pas de plan d’urgence pour la rénovation des infrastructures de transport : il aura fallu près de trois ans pour que la loi d'orientation des mobilités (LOM) soit promulguée, le 24 décembre 2019, et apporte les investissements promis.

Le début du quinquennat avait même connu des décisions entrant en contradiction avec cette promesse. La plupart des lignes de train de nuit encore actives avait été fermée fin 2017 ; le rapport Spinetta, commandé par le gouvernement, avait lui suggéré la fermeture de nombreuses petites lignes. L’arrêt temporaire du “train des primeurs” entre Perpignan et Rungis, à l’été 2019, était venu symboliser les difficultés du fret ferroviaire français - et l’absence de priorité stratégique du ministère à son sujet.

Depuis, la loi LOM a apporté un budget conséquent en matière de rénovations d'infrastructures (13,4 milliards d’euros sur 2020-2022, puis 14,3 milliards sur 2023-2027), en grande partie centré sur le ferroviaire et sur les transports du quotidien. Les plans de relance post-coronavirus ont entériné ce virage, avec notamment 7 milliards d’euros sur 10 ans annoncés à la mi-2021 pour la rénovation des petites lignes.

Noter enfin que le pouvoir de décision en matière d’équipements et d’infrastructures n’est pas rendu au Parlement : la loi LOM prévoit son transfert aux communautés de communes et aux régions.

Type de promesse : Projet présidentiel

Mots-clés : Transports