Réduire le nombre de chaînes et rapprocher les sociétés du service public audiovisuel

Promesse partiellement tenue

Promesse partiellement tenue d'Emmanuel Macron

Réduire le nombre de chaînes Le 4 juin 2018, Françoise Nyssen, ministre de la Culture, a annoncé réfléchir à la suppression des chaînes France 4, consacrée à la jeunesse, et France Ô, dédiée aux Outre-mer. L'arrêt de la diffusion des deux chaînes, originellement prévu le 9 août 2020, a été retardé par le confinement du printemps. Le 4 août 2020, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot a annoncé que France 4 bénéficierait d'un sursis d'un an. Elle a cependant maintenu la suppression de France Ô. Le CSA a confirmé l'arrêt de la diffusion de la chaîne dès le 1er septembre 2020. Les programmes ultramarins sont désormais disponibles sur une plateforme en ligne "La 1ère, le portail des Outre-mer". Des députés ont défendu le maintien de la chaîne France 4 sur la TNT, alors que celle-ci doit officiellement cesser d'émettre le 21 août 2021. Les sénateurs de la commission de la culture ont voté le 5 mai 2021 la pérennisation de la chaîne consacrée à la jeunesse dans le cadre d'un projet de loi audiovisuelle qui sera débattu en séance plénière le 19 mai. Dans un tweet posté le 18 mai 2021, Emmanuel Macron a émis le souhait que France 4 « poursuive sa mission », avec des programmes jeunesse en journée et des programmes culturels en soirée. C'est donc la fin du suspense pour la chaîne de France Télévisions, qui a su se montrer nécessaire pendant la fermeture des établissements scolaires pendant l'épidémie de coronavirus. Rapprocher les sociétés de l'audiovisuel public Le Comité Action Publique 2022 (CAP 22), chargé de proposer des réformes pour améliorer la qualité des services publics, a préconisé des réformes radicales pour l'audiovisuel public français. Il suggère de regrouper France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l'Institut national de l'audiovisuel (INA) dans une holding appelée « France Médias », calquée sur le modèle de la BBC britannique. La création de « France Médias » fait l'objet d'un chapitre de la loi audiovisuelle présentée par le ministre de la Culture Franck Riester en Conseil des ministres le 5 décembre 2019. Le texte a été transmis à la Commission des Affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale. L'examen a été interrompu en mars 2020 par le confinement du pays dû à la pandémie de coronavirus. La réforme de l'audiovisuel n'est plus une priorité du gouvernement. Le sort du rapprochement des entreprises de l'audiovisuel public n'est pas encore scellé. Seules les mesures les plus urgentes de la loi audiovisuelle ont été adoptées par ordonnances. Les entreprises de l'audiovisuel public ont néanmoins multiplié les projets de rapprochement. D'ici 2022, les réseaux des télés et radios locales du service public, France 3 et France Bleu, diffuseront des matinales communes après un essai concluant de France Bleu Azur et France Bleu Occitanie depuis janvier 2019. Depuis le 3 décembre 2020, l'application mobile de Radio France, qui permet d'écouter les émissions et podcasts de France Inter, France Culture, Franceinfo, France Musique, France Bleu, du FIP et du Mouv', diffuse aussi les podcasts de RFI, Arte Radio, l'INA et France Télévisions.

Type de promesse : Projet présidentiel

Mots-clés : médiascultureaudiovisuel public