Augmenter l'aide militaire française en Irak pour lutter contre l'État islamique.

Promesse tenue

Promesse tenue de François Hollande

Après avoir annoncé des frappes aériennes françaises le 18 septembre 2014, l'intervention contre Daech en Irak a commencé le 19 septembre. L'armée française se contente de viser les moyens matériels de Daech dans un premier temps.

Pour une durée d'intervention supérieure à 4 mois, le gouvernement devra obtenir l'approbation du Parlement. 

Le 24 octobre, François Hollande a déclaré vouloir accélérer le rythme des bombardements des positions de Daech en Irak, afin de "frapper durement l'organisation terroriste".

Le 13 janvier 2015, le Parlement approuve la poursuite de l'intervention en Irak. Après l'Assemblée Nationale, le Sénat a voté en faveur de la poursuite des frappes en Irak contre l'État islamique.

Visite de François Hollande en Irak

En janvier 2017, François Hollande a rendu visite aux forces françaises présentes en Irak. "Je veux vous dire toute ma fierté et ma reconnaissance, a lancé François Hollande aux soldats français. Agir en Irak, c'est aussi prévenir des actes terroristes sur notre sol".

François Hollande était déjà venu en Irak en septembre 2014 et reste à ce jour le seul dirigeant majeur de la coalition internationale anti-Daech, dirigée par les Etats-Unis, à s'être rendu en Irak depuis le lancement de cette opération il y a deux ans et demi.

A cette date, l'AFP note que "depuis son engagement dans la coalition internationale en septembre 2014, la France a réalisé plus de 5.700 sorties aériennes, 1.000 frappes et détruit plus de 1.700 objectifs en Irak ou en Syrie".

Présence de forces spéciales

Par ailleurs, le quotidien Le Parisien indique en octobre 2016 que "quatre mille soldats français sont mobilisés, dont 500 en Irak", dans le cadre de la bataille pour la reprise de la ville de Mossul, en Irak.

"On n'a pas de forces au contact, pas d'unités françaises engagées directement dans la bataille", précise l'entourage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Selon cette source, des conseillers militaires français ont été déployés auprès des peshmergas (combattants kurdes) dans le nord de l'Irak, les accompagnent ainsi au plus près de la ligne de front mais sans participer aux combats, écrit le quotidien.

La présence de forces spéciales françaises sur le terrain est par ailleurs évoquée par plusieurs médias, dont France 24 ou L'Orient Le Jour. A noter qu'en octobre 2016, deux membres des forces spéciales ont été blessés par un drone piégé, à Erbil, Irak. A cette occasion, le blogueur spécialisé Thomas Schumacher évalue le nombre de commandos de la Task Force Hydra présents en Irak à "environ 200".

Type de promesse : Annonce de mandat

Mots-clés : Irakterrorisme