Créer des financements innovants, supplémentaires pour améliorer l'accès aux soins pour les malades du SIDA à travers le monde

Promesse non tenue

Promesse non tenue de François Hollande

A l'appel de l'association Solidarité Sida, un sit-in simulant un cimetière géant a été organisé lors du festival Solidays, le 30 juin 2013. L'objectif était de lancer un appel à François Hollande pour que la contribution française actuellement de 360 millions d’euros pour les trois prochaines années, soit augmentée de 40 millions d’euros dans l'esprit de la promesse présidentielle. Une augmentation qui serait financée selon le président de l'association par 5% de la taxe sur les transactions financières.

Le 15 juillet, les services de l’Elysée ont annoncé l’augmentation de la taxe Chirac (taxe sur les billets d’avion) pour financer la contribution de la France au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme qui sera maintenue à 360 millions d’euros par an (soit 1,1 milliard entre 2014 et 2016). François Hollande renonce donc à augmenter le financement de la lutte contre le Sida. "Nous aurions évidemment souhaité mieux mais c'est déjà un énorme effort", a souligné Françoise Barré-Sinoussi, prix Nobel de médecine reçue par François Hollande à ce sujet.

Le 27 novembre 2013, François Hollande a indiqué vouloir continuer le combat contre le Sida, déclarant que "notre premier devoir c'est la prévention" notamment chez "les plus jeunes". Il devrait en être question lors du sommet de l'Elysée sur l'Afrique, du 5 au 7 décembre. Le président de la République n'a cependant pas donné de détail sur un éventuel financement. 

Des financenements en baisse constante

Le 25 décembre 2014, la France a fait savoir que sa contribution au fond Unitaid diminurait de 25 millions d'euros. Ce fond est alimenté par la France à hauteur de 110 millions d'euros, financé par la taxe sur les billets d'avions. Si la contribution de la France à Unitaid diminue, la taxe est maintenue. 

Le 6 juillet 2015, dans une lettre adressée au directeur exécutif du Collectif santé 2015 (qui englobe plusieurs associations et ONG), François Hollande défend sa politique concernant l'aide publique au développement :

Notre pays entend naturellement reprendre sa marche vers la réalisation de cet objectif, dès lors qu'une croissance économique solide et durable aura été rétablie. 

Le 5 aout 2015, le Collectif Santé 2015, dénonce la réduction du financement du gouvernement au Fonds Mondial de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme. Sur les 600 millions d’euros prévus, le budget de la France attribué à la santé mondiale sera amputé de 15% à la fin de l’année 2015. Au total, 40 millions d’euros sont déduits du Fonds mondial. 

 

Type de promesse : Annonce de mandat

Mots-clés :