Accorder aux soldats français fusillés pour désobéissance pendant la Première guerre mondiale une place au musée de l'Armée aux Invalides
"Environ 650 soldats ont été fusillés pour des faits relevant de la désobéissance militaire durant le premier conflit mondial, pour un total de 740 fusillés, en comptant les crimes de droit commun et l'espionnage", rappelle Le Point. Dans son discours, François Hollande ne se prononce pas sur leur éventuelle réhabilitation.
Promesse tenue de François Hollande
La promesse mémorielle relative aux fusillés de la Grande Guerre est abordée au Parlement en juin 2014 après une proposition de loi des sénateurs communistes. Ces derniers proposent d'instaurer une réhabilitation collective. Une reconnaissance collective sur laquelle François Hollande ne s'était pas prononcé lors de son discours du 7 novembre 2013.
Après un avis défavorable de l'ancien ministre des Anciens combattants Kader Arif, une majorité de sénateurs rejettent ce texte le 19 juin 2014. Entretemps, le texte avait été édulcoré, ne visant plus une réhabilitation générale par octroi de la mention "Mort pour la France" mais une "déclaration de pardon avec inscription des noms sur les monuments aux morts".
Kader Arif promet en revanche l'ouverture d'une salle au musée de l'Armée aux invalides le 7 novembre de la même année. Le 6 novembre 2014, cette salle est, en effet, inaugurée par l'ancien ministre des Anciens combattants.
Type de promesse : Annonce de mandat
Thèmes : Police, justice et armée
Mots-clés : arméeHistoirecentenaire de la Première guerre mondialeCommémoration