En aucun cas la France n'interviendra seule au Mali

Promesse non tenue

Promesse non tenue de François Hollande

Le 11 janvier 2013, François Hollande engage une intervention militaire au Mali, conformément à la résolution du 20 décembre 2012 du Conseil de sécurité de l'ONU.

Cette décision a été prise « à la demande des autorités maliennes », après une offensive majeure des islamistes dans le centre du pays, a expliqué François Hollande. La présence de forces africaines autres que maliennes (Nigéria, Sénégal) a fait l'objet de confusions, mais n'a pas été confirmée avant le 17 janvier 2013, date à laquelle "830 soldats nigérians, nigériens, togolais et béninois ont rejoint Bamako pour former les contingents de la mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA)", selon le ministère de la Défense.

La veille, le président Tchadien avait déjà annoncé l'envoi de quelque 2000 hommes sur le sol malien. Reste que la France a pris, seule la décision d'intervenir dans le pays.

 Retrait des troupes du Mali).

Selon une carte disponible sur le site du ministère de la Défense, datée du 28 juin 2016, 4.000 soldats sont mobilisés à cette date dans le cadre de l'opération Barkhane, en Mauritanie, au Mali, au Burkina Faso, au Niger et au Tchad. C'est également le chiffre évoqué dans le dossier de presse de l'opération Barkhane actualisé en décembre 2016.

Ils sont 1000 soldats présents sur le sol malien fin 2016, selon France 2. "L'armée française mène des opérations coup de poing ponctuelles", explique la chaîne de télévision. "L'objectif est de maintenir une sorte de pression militaire, saisir des armes, empêcher que des troupes terroristes ne puissent mener des actions d'envergure."

Type de promesse : Annonce de mandat

Mots-clés : Maliguerreintervention militaireEurope