Le 22 août 2012, Jean-Marc Ayrault a indiqué sur BFM TV que le choix du gouvernement pour contenir la flambée des prix de l'essence était "pour l'instant [...] une mesure unilatérale de baisse" de la TICPE (ex-TIPP), "modeste" et "provisoire". Cela excluait donc tout rétablissement du mécanisme de TIPP flottante.

Le 26 septembre 2013, face à la flambée continue du prix des carburants, François Hollande a annoncé qu'il voulait "bloquer temporairement les prix de l'essence et rétablir la TIPP flottante".

Dans un article daté du 18 octobre 2016, Les Echos soulignaient toutefois que la TIPP flottante n'avait toujours pas été rétablie. La TICPE a rapporté quatorze milliards d'euros à l'Etat en 2015 et devrait en rapporter seize en 2017.

L'abandon du projet s'explique très probablement par la chute brutale des cours du pétrole depuis juin 2014, due à une offre surabondante et à une demande en net déclin. De 110 dollars, le baril passe à 27,1 dollars à la Bourse de Londres en janvier 2016. Au début de l'année 2017, le prix du baril dépassait légèrement les 50 dollars.

La chute du cours du baril a influé à la baisse sur le prix de l'essence, même si le prix du baril et celui de l'essence à la pompe ne sont pas mécaniquement liés.

La promesse de rétablir la TIPP flottante est quoi qu'il en soit brisée. La baisse des prix du pétrole, qui rend cette promesse caduque, n'est par ailleurs pas due à l'action du président Hollande.